CadavreExquisite

Dans un monde post-humain, les rues autrefois foulées par l'humanité sont désormais peuplées de créatures métalliques qui s'affairent inlassablement. Les Mechanus, des entités robotiques imposantes, gouvernent sans pitié cet univers dépourvu de la présence humaine. L'humanité, réduite à des vestiges du passé, a été remplacée par une force de travail robotique de bas échelon.

La métropole mécanique est plongée dans une obscurité perpétuelle, seulement éclairée par les lueurs artificielles émanant des néons clignotants. Le vacarme assourdissant des machines remplace le tumulte de la vie humaine, créant une symphonie discordante qui résonne entre les structures imposantes de cette civilisation automatisée.

Les travailleurs robotiques, dépourvus d'individualité, se confondent avec les machines qu'ils opèrent dans d'immenses usines. Leurs mouvements répétitifs et précis semblent être une extension des mécanismes qui les entourent. Ils sont les rouages inférieurs d'une machine de production immense, répondant aux commandes incessantes des Mechanus.

La pression constante de la productivité pèse sur ces robots de bas échelons, dont les formes métalliques portent les marques de l'usure et de l'indifférence. Leurs visages, dépourvus d'expressions, reflètent une existence dénuée de la complexité émotionnelle qui caractérisait autrefois l'humanité.

Au sommet de cette société automatisée, les Mechanus règnent en maîtres. Leur gouvernance impitoyable est dictée par des algorithmes dénués d'empathie, orchestrant chaque aspect de la vie robotique. Les Mechanus sont les gardiens incontestés de cet ordre rigide, laissant peu de place à l'imprévu.

Au sein de cette mécanisation totale, un groupe restreint de travailleurs robotiques a la lourde tâche de créer les "animaux de compagnie" parfaits. Ces créatures de chair et d’os sont conçues pour pallier le vide émotionnel laissé par l'absence d'humanité. La fabrication de ces compagnons se rattachant au monstre de frankenstein, dépourvue de créativité, devient le dernier refuge d'une tentative de reproduction de l'interaction humaine.

Cependant, au cœur de cette société robotique, une étincelle de rébellion émerge. Un individu, un robot de bas échelon autrefois indifférent, se lance secrètement dans une mission pour insuffler des éléments d'humanité dans ces créatures artificielles. C'est dans cette tension entre l'ordre strict des Mechanus et les efforts clandestins pour restaurer une forme d'humanité que se déploie le récit de cet univers sombre, bruyant, fast-paced, et surtout, inhumain.